Cette période de confinement a eu quelques points positifs, notamment celui d’avoir provoqué une prise de conscience de l’opinion publique à la vue du non-respect du confinement et des incivilités en période de crise commises dans les banlieues à forte population issue de l’immigration.
Par : Julien Martel - ripostelaique.com
Les vidéos-chocs pleuvent sur les réseaux sociaux : attaques au mortier, cocktails Molotov, incivilités…
Un exemple pris dans les dizaines de cas semblables hier :
🔴 #Nice06 : nouvelle attaque de policiers dans le quartier des Moulins, hier à 19h, alors qu’ils tentaient une interpellation ! Émeute, caillassage.
— Philippe Vardon (@P_Vardon) May 9, 2020
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Voilà la réalité de notre ville pendant qu’Estrosi se vante des PV où interdit aux Niçois de faire du sport entre 12 et 18h. pic.twitter.com/JEy3qMATnN
Les gens commentent, constatent.
Alors, forcément, le nombre d’amendes distribuées pour non-respect du confinement en Seine-Saint-Denis explose et est trois fois plus élevé qu’ailleurs, soit un taux de verbalisation de 17 % au lieu de 5,9 % pour la moyenne nationale.
POURQUOI ?
Il est très simple pour un non-gauchiste de l’expliquer avec de vraies raisons et sans invoquer les sempiternelles excuses-bidons du privilège blanc, du racisme systémique et des difficultés économiques et sociales.
La loi de la rue
La loi de la rue s’applique dans les cités et encourage les comportements violents (vol, agression, bagarre, etc.) tout en faisant l’apologie du crime et des hors-la-loi. En effet, un jeune qui rentre à la cité après une peine de prison est accueilli en « héros », quelqu’un qui vole, se bat ou tue impose le respect et est adoubé par ses pairs.
Facteur aggravant, la « culture » rap amplifie ce phénomène depuis des années et influence les plus jeunes à se soumettre à cette « loi de la rue » pour être un « thug », un dur, un rebelle.
À votre avis, quelle est la première idée qu’ont eue les jeunes de cités quand ils ont entendu parlé d’un confinement « obligatoire » ?