L' icône des immigrationnistes Carola Rackete capitaine allemande du «Sea-Watch 3» aurait amené avec elle des tortionnaires
Le 28 mai, un tribunal de Messine en Sicile a condamné le Guinéen Mohamed Condé (27 ans), ainsi que les deux Égyptiens Hameda Ahmed (26 ans) et Mahmoud Ashuia (24 ans) à chacun 20 ans de prison pour torture, viol et paricipation à une organisation criminelle. Les trois Africains ont été reconnus coupables, comme membres d’une bande de passeurs libyens, d’avoir systématiquement torturé des migrants pour obtenir des versements d’argent de leur famille.

Image d'illustration : Carola Rackete sur le Sea Watch 3, le 27 juin 2019. — Alessandro Serrano/AGF/SIPA | 20minutes.fr
Par : lesobservateurs.ch
Pendant que les deux Égyptiens torturaient leurs victimes dans un camp contrôlé par les passeurs, Condé filmait la scène. Les vidéos étaient ensuite envoyées à leur famille, afin d’obtenir une rançon. Cette méthode brutale est bien connue. Or, ces trois tortionnaires auraient été reconnus comme faisant partie des migrants que l’icône des immigrationnistes, l’Allemande Carola Rackete, capitaine de navire de l’organisation Sea-Watch, avait amené avec elle en Italie. À part Il Giornale, qui a révélé l'affaire, aucun média de grand chemin n’en a parlé. Et l’ONG Sea-Watch refuse de répondre aux questions de la Weltwoche.
Traduction (extraits ): Il s’agissait d’une révélation particulièrement empoisonnée, car le « Sea-Watch 3 » avait fait à l’époque les titres de la presse du monde entier, lorsque le capitaine Carola Rackete avait bravé avec 40 migrants à bord une blocade décrétée par le ministre de l’intérieur Matteo Salvini et forcé l’entrée du port de Lampedusa. Les uns fêtèrent Rackete comme une icône de l’humanité, les autres la maudirent comme au mieux une naïve auxiliaire des bandes de passeurs sans scrupules.
(…) L’organisation non-gouvernementale a refusé toutefois de prendre position sur les questions précises de la Weltwoche : Cette affaire a-t-elle été examinée à l’interne ? En a-t-on tiré des leçons ? Au lieu de réponses, le service de presse de Sea-Watch a réagi avec des considérations vagues sur la misère des réfugiés. (…) Ce scandale fait maintenant bouillir de plus en plus les réseaux sociaux. Les affaires des passeurs ont rapidement de nouveau fleuri après le départ de Salvini. Cette année, on a enregistré déjà quatre fois plus de traversées illégales entre la Libye et l’Italie que l’an dernier.
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