A la tête du comité Adama, Assa Traoré bénéficie d’une couverture médiatique extrêmement complaisante.

Image d'illustration source : ASSOCIATED PRESS - Assa Traoré, ici le 2 juin devant le palais de justice de Paris, a reçu un prix aux BET Awards aux États-Unis. | huffingtonpost.fr
Par : La rédaction de Valeurs actuelles
Il faut le voir pour le croire. Depuis quelques semaines, une certaine presse complaisante tresse des couronnes de lauriers à Assa Traoré. Portraits exagérément laudateurs, articles dégoulinant de sollicitude, le service après-vente du comité Adama est parfaitement assuré. En 2018, Politis a ouvert la voie en faisant d’Assa Traoré la rédactrice en chef invitée pour un numéro du journal. Les Inrocks en ont fait de même l’année suivante afin « de manifester [leur] soutien au Comité pour Adama et d’évoquer la figure de celui qui est devenu le symbole des violences policières ».
Venant de deux médias ouvertement positionnés à gauche, l’initiative n’étonnait guère à l’époque. Mais aujourd’hui, c’est une grande partie de la presse qui se range docilement derrière la nouvelle...