Athènes doit présenter un plan pour étendre la barrière de ciment et barbelés installée en 2012 sur la frontière terrestre que la Grèce partage avec la Turquie. L’objectif est d’empêcher les migrants de pénétrer dans le pays.

Image d'illustration : Plusieurs centaines de migrants traversent la frontière avec la Grèce, près de la ville frontalière de Edirne. Crédits : Reuters
Par : infomigrants.net
La Grèce s’apprête à prolonger la barrière qui se trouve sur sa frontière terrestre avec la Turquie, a annoncé le gouvernement grec lundi. Installée en 2012, elle est faite de ciment et fil barbelés. L’objectif du gouvernement est d’empêcher les migrants de pénétrer dans le pays.
Selon son porte-parole Stelios Petsas, le gouvernement conservateur de Kyriákos Mitsotákis a pris la décision de renforcer cette barrière après qu’en février dernier des dizaines de milliers de migrants ont tenté de passer en Grèce alors que la Turquie avait déclaré ne plus vouloir les retenir sur son sol.
L’objectif du gouvernement est d’allonger la barrière de 12,5km construite il y a huit ans pour qu’elle atteigne 40km de long. Les extensions se feront sur des zones indiquées par la police et l’armée. Le projet mené par quatre entreprises de construction grecques sera réalisé dans un délai de huit mois, pour un coût estimé à 63 million euros, a déclaré Stelios Petsas lors d'un point de presse.
La Grèce est devenue en 2015 l’une de portes d’entrée principales de l’Europe. Au cours des années 2015-2016, plus d’un million de personnes sont passées sur son territoire.
Les relations entre Athènes et Ankara se sont tendues ces dernières semaines autour de la question des recherches turques d’hydrocarbures en Méditerranée orientale. Les deux pays ne s’entendent pas sur les limites de leur plateau continental…