Mort de Victorine Dartois à Villefontaine : les premiers éléments d’une enquête qui ne fait que débuter

Les gendarmes de la Section de recherches de Grenoble (Isère) sont en charge de l’enquête sur la mort de Victorine Dartois. Elle a été requalifiée des chefs d’enlèvement, séquestration et homicide volontaire après la découverte du corps de la victime. A ce stade, les enquêteurs ne disposent que de peu d’éléments.

Mort de Victorine  Dartois à Villefontaine : les premiers éléments d’une enquête qui ne fait que débuter

Par : Y.C. | actu17.fr

Le corps sans vie de Victorine a été découvert ce lundi à la mi-journée dans le petit ruisseau de Turitin, allant de la commune de Roche à Villefontaine (Isère). « Il était immergé dans un ruisseau et difficile d’accès » a précisé la procureure de la République de Vienne dans un premier temps, avant de confirmer dans la soirée qu’il s’agissait bien du corps de la jeune fille de 18 ans qui n’avait plus donné signe de vie depuis samedi soir.

Victorine avait passé une partie de l’après-midi avec des amis au Village de marques (des magasins d’outlets), à Villefontaine. La jeune fille a ensuite pris le bus pour rentrer au domicile familial situé dans le quartier des Fougères. Les gendarmes ont exploité les images de vidéosurveillance de la gare routière du centre-ville où on l’aperçoit prendre ce bus, jusqu’au stade de la Prairie où elle est descendue pour en prendre un autre.

Un dernier appel vers 19 heures

Un second bus qu’elle a raté. Victorine a alors appelé sa famille vers 19 heures pour les prévenir qu’elle allait rentrer à pied. Ça sera son dernier signe de vie. « Elle a appelé sa sœur Perrine pour lui dire qu’elle irait avec elle à la foire de Bourgoin-Jallieu, qu’elle remontait à pied, qu’elle en avait à peine pour un quart d’heure. Elle a l’habitude de ce chemin. Mais elle n’est jamais arrivée », a expliqué sa mère, Sylvie, au Parisien. Lors de l’appel, Victorine a indiqué qu’elle n’avait plus beaucoup de batterie sur son téléphone.

L’alerte a été donnée vers 21h30, sa famille ne comprenant pas pourquoi elle n’était pas arrivée, d’autant que l’étudiante n’a pas du tout le profil d’une jeune fille fugueuse. « Il n’y avait pas de malaise, elle n’avait pas eu de problème dans sa journée. Ça ne ressemble pas à une fugue », avait détaillé la procureur de la République Audrey Quey, quelques heures plus tôt ce lundi. Des battues ont été organisées dimanche, auxquelles plusieurs centaines de personnes ont participé. Les gendarmes ont également utilisé un hélicoptère pour tenter de retrouver la jeune étudiante.

C’est un chien Saint-Hubert qui a retrouvé la trace de la victime. L’animal a été capable de retracer le parcours de la jeune fille, jusque dans le hameau de Saint-Bonnet, à Roche, rue du Pont, puis dans l’impasse de Saint-Bonnet-le-Haut détaille Le Dauphiné. Le corps de Victorine se trouvait non loin. Les gendarmes ont d’abord retrouvé ses baskets et son sac à main avant de faire la macabre découverte.

« Il se trouve que le chien qui, depuis hier, tentait de retrouver la piste de Victorine, a marqué ce matin au niveau d’une buse qui est un petit peu plus loin, un petit ruisseau, au niveau duquel on a retrouvé des chaussures, qui correspondent aux baskets portées par Victorine au moment de sa disparition, ainsi qu’un sac à main et un masque chirurgical », a détaillé Audrey Quey dans un premier temps.

Les causes de la mort seront déterminées par l’autopsie

Des techniciens en investigation criminelle ont d’abord confirmé qu’il s’agissait bien du corps de la jeune fille et ont réalisé de premières constatations et prélèvements sur les lieux de la découverte. C’est ensuite un médecin légiste qui a procédé à un examen visuel du corps. Le praticien n’a pas été en capacité de déterminer les raisons de la mort de Victorine. Le corps ne présentait-il aucune trace de blessure visible ? Aucun élément supplémentaire n’a été donné à ce stade et une autopsie sera pratiquée ce mercredi. Elle permettra de définir les causes exactes du décès. Un élément important pour l’enquête. Les gendarmes devront aussi déterminer à quel moment la jeune fille a été tuée.

Les investigations ont débuté et la Section de recherches de Grenoble – déjà chargée de l’enquête sur la mort de la petite Maëlys – sont à pied d’œuvre. Selon Le Dauphiné, aucun indice n’a été découvert sur les lieux de la macabre découverte. Les investigations pourraient par conséquent se révéler complexes et…   LIRE L'ARTICLE COMPLET



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