Société : Au cinéma, la tyrannie des minorités venue d'Amérique
Le 8 septembre l’Académie des Oscars a annoncé la mise en place de quotas à respecter pour obtenir la récompense du meilleur film à partir de 2024. Le résultat d’un culte des minorités déjà très présent à Hollywood. Et qui gagne le cinéma français.
Par : Alexandre Bertolini | valeursactuelles.com
« Depuis L’empire du bien, le Bien a empiré », disait l'essayiste Philippe Muray, pour critiquer la bien-pensance et la lobotomisation des esprits. Cinq ans après la création du hashtag #OscarsSoWhite, à l’intitulé évocateur, et suivant le conformisme idéologique des élites à l’ère de Black Lives Matter, l’académie américaine des Oscars a annoncé, le 8 septembre, des quotas à respecter pour obtenir la récompense du meilleur film à partir de 2024. Selon le nouveau règlement, l’oeuvre devra soit avoir comme acteur principal ou secondaire une personne issue d’une minorité ethnique, soit avoir un casting composé à 30% de personnes issues de groupes sous-représentés. Des règles qui s’appliquent aussi derrière la caméra. Enfin, si les quotas ne sont pas respectés, le film devra porté principalement sur une personne issue des minorités.
Cette dérive idéologique pourrait faire le procès à retardement de nombreux films déjà récompensés. Et elle posera nécessairement problème pour les films historiques se déroulant dans un contexte passé ou il n’y a quasiment que des Blancs. Sortie cette année, la série « The Great » invite les minorités visibles à la cour de Russie au XVIIIe siècle. Une idée digne de Netflix. La plateforme américaine, qui pèse de plus en plus dans la production cinématographique, est un temple du progressisme revendiqué. En plus d’une catégorie LGBT déjà existante, Netflix a même lancé, le 10 juin dernier , une catégorie Black Lives Matter (à l’instar de Disney+) sur son site.
La défense des minorités, nouvelle matrice idéologique du cinéma
Pour les Oscars, comme pour Netflix, il s’agit de mieux représenter l'ensemble des communautés ethniques et sexuelles afin que l'ensemble des spectateurs puissent se reconnaître dans les personnages. Une absurdité, selon Éric Zemmour. « Je me suis toujours davantage identifié à Yves Montand dans César et Rosalie, qu’aux personnages de La vérité si je mens, qui représentent mon milieu d’origine », a expliqué le chroniqueur sur CNews le 9 septembre. L’essayiste voit une forme de propagande idéologique dans l'instauration de ces quotas : « Ils ont un ennemi, l’homme blanc hétérosexuel. Les LGBT, féministes, antiracistes, se mettent ensemble pour détruire l’homme blanc occidental. Les Oscars veulent détruire le modèle dans la symbolique pour mieux le détruire dans la réalité. »
D’ailleurs, dans un article publié le 12 juillet, plusieurs acteurs et producteurs d’Hollywood avaient déjà …
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