Laïcité à l’école : la majorité des dérives est “liée à l’islamisme...!”
L’ancien inspecteur général de l’Education nationale Jean-Pierre Obin s’est une nouvelle fois inquiété de l’islamisation dans les écoles françaises.
Par : valeursactuelles.com
L'ancien haut fonctionnaire va appeler la République « à réagir ». C’est à l’occasion d’un « séminaire national des coordonnateurs des équipes Valeurs de la République », prévu à la Sorbonne à Paris ce mardi 13 octobre, que Jean-Pierre Obin essayera de faire réfléchir le gouvernement sur l’islamisation dans les écoles. Cet ancien inspecteur général de l’Education nationale a sorti en août dernier un livre intitulé « Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école » (éditions Hermann). Il y alarme sur les dérives en majorité « liées à l’islamisme », a-t-il expliqué dans un entretien au Parisien publié ce lundi 12 octobre. Ces dérives seraient notamment « marquées par l'influence croissante du salafisme dans un certain nombre de quartiers », a-t-il déploré.
Ne plus « fermer les yeux »
Pour Jean-Pierre Obin, cela fait « plus de vingt ans que la République se laisse attaquer sans réagir » face à la montée de l’islamisme dans l’enseignement public et surtout « dans ces quartiers ghettos qui sont devenus des enclaves salafistes ». Il a particulièrement visé les « hommes politiques, de droite et de gauche, qui ont adopté des attitudes idéologiques faisant le lit des islamistes ». Mais aussi des « enseignants » qui restaient muets par « manque de courage, idéologie ou manque de formation ». Les chefs d'établissement et les cadres de l'institution y seraient aussi pour quelque chose, car ils auraient « fermé les yeux par couardise », a assuré l’ex-lanceur d’alerte.
Les exemples sont nombreux et affolants. Cela va « de la viande halal qui est réclamée à la cantine - et quand elle ne l'est pas, il ne faut surtout pas qu'elle ait été mélangée aux légumes », jusqu’à l’enseignement de « l'histoire des “Trois Petits Cochons“ » pour les jeunes enfants - car un « opuscule salafiste a martelé que c'était un conte impur » - ou de « cours de biologie et d’histoire » qui sont parfois remis en question. Les cours de natation seraient aussi « séchés massivement par les filles sous prétexte d'allergie au chlore ». Jean-Pierre Obin s’est d’ailleurs félicité qu’Emmanuel Macron veuille « mettre fin aux certificats médicaux de complaisance ». « Récemment, il y a aussi la revendication de vestiaires séparés musulmans et non-musulmans », a ajouté l’ancien haut fonctionnaire. Il a même assuré dans Le Parisien : « Des élèves peuvent refuser d'examiner dans leur manuel le plan d'une église ou d'accepter que l'écriture a existé avant l'écriture arabe. »
Les solutions de l’auteur
S’il appelle le gouvernement à fermement réagir, Jean-Pierre Obin a déjà dessiné quelques propositions. L’une d’entre elles serait d’ « introduire davantage de mixité sociale dans les établissements scolaires ». Un « facteur premier de la réussite scolaire », s’est-il réjoui. « Former les enseignants à la laïcité » serait aussi envisageable pour l’auteur étant donné que seul 6% d’entre eux ont déjà suivi un stage à ce sujet. Enfin, Jean-Pierre Obin pense qu’il serait judicieux d’instaurer « à tous les concours de l'enseignement une épreuve sur la laïcité ». Quant à la loi sur le séparatisme, l’ancien Inspecteur académique a jugé que la décision d’Emmanuel Macron d’interdire l’école à domicile était une « bonne chose ». « Je n'avais pas pensé à la proposer dans mon livre, car c'est à la limite de la constitutionnalité », a-t-il finalement soufflé au Parisien…
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