Samuel Paty, l'enseignant décapité : le gouvernement met en place... un numéro vert

Le numéro ouvert pour tous les enseignants à la suite de la mort de Samuel Paty est critiqué de toutes parts et jugé “inutile”.

Samuel Paty, l'enseignant décapité : le gouvernement met en place... un numéro vert

Par : valeursactuelles.com

0.805.500.005. C’est le numéro vert mis en place par le gouvernement pour répondre à la crise. Or à peine dévoilé, il provoque un tollé. Car deux jours après la mort de l’enseignant Samuel Paty, décapité à Conflans-Sainte-Honorine, la réponse au désarroi et aux craintes du corps professoral est loin d’être adaptée, relate CNews. Ce dispositif national « d’écoute et de soutien psychologique » est mis en place par la MGEN en partenariat avec le ministère « pour tous les personnels de l'Education nationale » et ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7. Mais il suscite de vives réactions.
 

.

D’abord de la part des professeurs qui dénoncent des réponses trop tardives et inadaptées encore une fois. « Je suis prof. Personne n'en a rien à taper de votre numéro », déplore l’un d’eux. « Plutôt qu'un numéro vert, on pourrait savoir où en est le fameux ‘plan d'actions ambitieux’ annoncé par Jean-Michel Blanquer ? », demande une autre. « J'ai cru à une FakeNews alors je suis allé vérifier : Oui Jean-Michel Blanquer a encore créé un ‘numéro vert’ en réaction à l'assassinat de Samuel Paty », se désole un maître de conférences sur Twitter.

 

Le numéro existait déjà

Au-delà de la colère, les internautes ont encore une fois fait preuve de beaucoup d’ironie à la suite de cette annonce. « Va falloir mettre à jour… », tweete un homme avec une photo de la trentaine de numéros verts qui existent déjà. « Vous avez été décapités ? Plus de problèmes, appelez vite notre numéro vert, 000 800 ...... », lance un autre. « L'annuaire des numéros verts du gouvernement sera bientôt plus épais que celui des pages blanches et jaunes... », raille un dernier.
 

Sauf que comme le rappelle CNews, ce numéro existait en fait déjà, contrairement à ce qu’a voulu faire croire le ministère de l’Éducation nationale. Des internautes ont également souligné que le dispositif avait déjà été mis en avant lors de l’agression d’un professeur à Créteil en 2018. Il avait été braqué par un élève muni d’une arme factice. Tous dénoncent aujourd’hui un manque de soutien de la part de leur hiérarchie et des institutions […]   LIRE L'ARTICLE COMPLET



Commentaires

Suivez nous sur :

Posts les plus consultés de ce blog

« Il ne faut pas se mentir, ça va être dur » : le gouvernement se prépare à un hiver très compliqué pour les Français

Johanna Clermont : qui est le nouveau visage de la chasse en France?

L’inflation atteint 6,1 % en juillet en France, un record depuis 1985