Alain Delon : «De Gaulle n'est pas mort, il ne mourra jamais...!»
Fervent gaulliste depuis toujours, l'acteur français, qui vient de fêter ses 85 ans, a réaffirmé sur France Info toute l'admiration qu'il porte au chef de la France libre à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa disparition.

Image d'illustration : Alain Delon réaffirme toute l'admiration qu'il porte à Charles de Gaulle à l'occasion du 50e anniversaire de sa mort, le 9 novembre 1970. AFP/Guillot
Par : Bertrand Guyard | lefigaro.fr
Dans Paris brûle-t-il ? de René Clément, Alain Delon avait tenu à incarner Jacques Chaban-Delmas, le plus jeune général de la France libre. Gaulliste revendiqué depuis ses plus jeunes années, le célèbre acteur français, est sorti de sa réserve - il se remet doucement d'un AVC - à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort du général de Gaulle pour redire au micro de Jacques Vendroux sur France Info toute l'admiration qu'il continue toujours à lui porter.
Le 8 novembre, le Samouraï a fêté ses 85 ans et aujourd'hui 9 novembre il se souvient que Charles de Gaulle disparaissait, il y a déjà un demi-siècle, en 1970. Pour un homme de symbole comme Alain Delon, ce hasard a un sens, il n'hésite pas à le suggérer à Jacques Vendroux : « Aujourd'hui, c'est mon anniversaire et demain, c'est l'anniversaire de sa mort. Mais pour moi, il n'est pas mort. Il ne mourra jamais. Il est dans mon cœur comme il l'a été durant des années. Pour moi, c'est un hommage, ce n'est pas l'anniversaire de sa mort.»
Puis reprenant à sa manière les mots de Montaigne à propos de son amitié avec La Boétie «parce que c'était lui, parce que c'était moi», Alain Delon explique le lien presque irrationnel qui l'attache à la geste et à la mémoire du Général : «Je l'admirais parce qu'il était le général de Gaulle et il méritait qu'on l'admire. C'est très drôle parce qu'il y a quelques jours, je remarquais dans les journaux qu'il y avait ceux qui l'admiraient et ceux qui le détestaient. Je ne comprends pas pourquoi on le détestait. Je ne peux pas l'oublier. Je suis trop près de lui. J'étais trop proche de lui ces derniers temps. Et puis de Gaulle, c'est de Gaulle. C'est comme cela et cela sera comme cela jusqu'à la fin.»
Je l'admirais parce qu'il était le général de Gaulle et il méritait qu'on l'admire
Alain Delon, pour le 50e anniversaire de la mort de Charles de Gaulle
Pour Alain Delon de Gaulle, qu'il a rencontré deux fois durant sa vie, appartient à l'histoire de France, à l'instar de Bonaparte : «Ma comparaison peut être audacieuse ou surprenante, mais ce sont des gens comme Napoléon. Cela ne s'oublie pas. On ne peut pas. C'est le général. C'était avant tout la grandeur de la France. La France ne serait pas la France, s'il n'y avait pas eu de Gaulle.» […]
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