Islamisme : Un théologien fiché S suspecté d'une fraude de 4,7 millions d’euros

Maamar M. et neuf de ses complices ont été mis en examen pour cette escroquerie. Quatre d’entre eux ont été écroués.

Un théologien fiché S suspecté d'une fraude de 4,7 millions d’euros

Par : valeursactuelles.com

Faux papiers, mouvement de fonds douteux, comptes bancaires usurpés… Le 5 novembre dernier, dix hommes ont été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée, blanchiment aggravé et association de malfaiteurs » à l'issue d'une enquête menée par les policiers de la brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP) de la police judiciaire de Paris. Comme le relate Le Parisien, l’un des individus est un fiché S de 52 ans nommé Maamar M.. Quatre de ses complices ont été écroués mais Maamar M. a été libéré sous contrôle judiciaire. Deux autres seraient connus pour être partisans d’un islam rigoriste. L’un aurait même été un « intime » du terroriste de l’attaque de l’Hyper Cacher, Amedy Coulibaly.

Le profil inquiétant de Maamar M.

Quant à Maamar M., l’individu est fiché S depuis de nombreuses années pour ses propos radicaux tenus dans des vidéos, notamment publiées sur YouTube. Il est par ailleurs déjà mis en examen dans une procédure pour financement du terrorisme ouverte depuis 2010. Il s’auto-décrit comme « un théologien musulman » dont le combat « est pour la cause d'Allah et de son prophète ». Il se dit « contre l'islam de France et toutes manipulations théologiques ». Comme le rapporte Le Parisien, Maamar M. gérait aussi une association pro-Hamas, dissoute depuis.

Lui et ses neuf confrères seraient donc à la tête d’une fraude monumentale de plus de 4,7 millions d’euros. Ils auraient détourné l'argent d'au moins sept banques de concessionnaires automobiles et organismes de crédit réputés comme Volkswagen banque, Mercedes Benz financial ou encore DIAC et Sofinco. Leur méthode était de faire ouvrir par des « petites mains » des comptes bancaires sous de faux noms. Ils achetaient ensuite des véhicules chez des concessionnaires en Ile-de-France et souscrivaient à un crédit automobile classique ou à un « leasing » - des locations avec option d’achat, relate Le Parisien. Toutefois, les escrocs ne remboursaient jamais les prêts et revendaient les véhicules à des sociétés fictives. Les voitures étaient par la suite cédées à des garages complices qui mettaient la main sur des clients, qui ignoraient complètement la fraude.

Un préjudice pouvant grimper jusqu’à 6 millions d’euros

Au total, plus de 193 voitures ont été détournées et 73 identités ont été usurpées entre début 2018 et le 3 novembre dernier. Le préjudice final pourrait atteindre jusqu'à 6 millions d’euros, révèle Le Parisien. Les enquêteurs essayent maintenant de déterminer si les fonds reçus - notamment par Maamar M. - étaient voués à simplement l’enrichir ou étaient consacrés à une vocation religieuse bien plus inquiétante […]   LIRE L'ARTICLE COMPLET



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