Plus de 1 000 expulsions de lieux de vie informels en France par des migrants
Ces douze derniers mois, plus de 1 000 expulsions d'habitats de fortune ont été recensées sur le territoire hexagonal malgré la crise sanitaire, relève un consortium d'associations. Parmi elles, Médecins du Monde dénonce une précarité toujours plus forte de ces populations expulsées.
Par : infomigrants.net
Au moins 1 079 expulsions de lieux de vie dits "informels" - squats, bidonvilles, campements - ont été recensées en France métropolitaine entre le 1er novembre 2019 et le 31 octobre 2020. Ce constat est au coeur d'un rapport, publié lundi 9 novembre sur la base d'observations sur le terrain et d'articles de presse, par un observatoire inter-associatifs, qui regroupe entre autres la Fondation Abbé Pierre, Médecins du Monde, la Ligue des Droits de l’Homme et le Collectif National Droits de l’Homme Romeurope.
La grande majorité de ces expulsions - 86 % des cas recensés - se déroulent sur le littoral Nord (le Calaisis, Grande-Synthe), où des "groupements de tentes" de migrants sont démantelés tous les jours. Le Nord-Est parisien, où vivent des centaines de migrants dans des camps illicites, apparaît également comme l'un des territoires les plus ciblés. Les bidonvilles, habitats plutôt constitués de cabanes, se trouvent, eux, majoritairement en Ile-de-France, dans la région de Nantes et de Bordeaux.
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