Poitiers : Apologie du terrorisme : deux Afghans interpellés dans un centre pour migrants
Deux migrants d’origine afghane ont été placés en garde à vue à Poitiers en fin de matinée le 2 novembre. Ils sont accusés d’apologie du terrorisme.
Par : valeursactuelles.com
Une importante opération, mêlant gendarmerie et police, a eu lieu, lundi 2 novembre, autour d’un centre d’accueil de migrants à Poitiers. Selon La Nouvelle République, plus d’une quarantaine de gendarmes – parfois assez lourdement armés – ont été mobilisés. Deux Afghans, âgés d’une trentaine d’années tous deux, ont été placés en garde de vue. L’un des deux hommes est soupçonné d’avoir fait l’apologie de la décapitation de Samuel Paty sur les réseaux sociaux. Il aurait également évoqué l’hommage rendu aujourd’hui dans tous les établissements scolaires au professeur assassiné le 16 octobre dernier à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Le second, interpellé un peu plus tard dans la journée, logeait le premier dans sa chambre d’hôtel. « L’affaire est d’assez belle facture, surtout dans le contexte actuel », a confié une source proche du dossier à un journaliste de France Télévisions présent sur place.
Interpellations ce matin de deux Afghans à #Poitiers dans le cadre d’une enquête pour apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux. Les deux jeunes hommes résidaient dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile. @F3PoitouChtes Affaire révélée ce midi par @NRCP_POITIERS pic.twitter.com/freJC7TCMi
— Antoine Morel (@F3AntoineMorel) November 2, 2020
Un centre de migrants bien silencieux
Ce soir, les deux hommes sont toujours en garde à vue. Les enquêteurs essaient notamment de déterminer qui des deux migrants est l’auteur véritable des propos faisant l’apologie du terrorisme. Le procureur de Poitiers n’a pour l’instant pas souhaité s’exprimer. A l’ancien hôtel Formule 1 reconverti en centre d’accueil, le personnel n’a lui non plus pas souhaité répondre aux questions des journalistes présents. La Nouvelle République rapporte par ailleurs que l’ensemble des migrants sur place auraient gardé le silence, se faisant signe entre eux de se taire […]
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