Assa Traoré en une de Time : dormez tranquille, le progressisme veille sur vous
L’année 2020 aura été marquée par la COVID-19, mais aussi par un tournant politique majeur : l’implantation en France d’un progressisme étasunien qui pirate de plus en plus les mentalités, s’alarme notre chroniqueur Edouard Roux.
Par : Edouard Roux | valeursactuelles.com
Alors que la France termine son deuxième confinement, que les travailleurs se noient dans leurs crédits et que la défiance des Français envers le gouvernement est à son apogée, Emmanuel Macron ne cesse de nous surprendre ! Dernière facétie en date ? Un référendum pour inscrire dans la Constitution « la défense de l’environnement ». Les mauvaises langues diront que tout cela n’est qu’un calcul de plus, un haro pour rassembler de futurs électeurs ; une caresse de la main gauche, progressiste, sincère. Le Président parle avec son cœur. Il aime ses Français. Il a besoin de leur avis. Il ne leur veut que du bien. Et puis, quel salaud pourrait bien s’opposer à une telle idée, aussi manichéenne soit-elle ?
Parmi les “personnalités de l'année” de Time, Assa Traoré, Adolf Hitler, Pierre Laval, Joseph Staline…
Mais Emmanuel Macron n’est pas le seul à faire dans le progrès. Le magazine Time a offert sa Une à Assa Traoré, immense “défenseur·e” des opprimés, privilège partagé avec des personnalités illustres à l’instar de Pierre Laval (lauréat en 1931), Adolf Hitler (1938), Joseph Staline (1942) ou encore G.W. Bush (2004). Etonnamment, Mademoiselle Traoré n’a pas fait de commentaires à ce sujet. Le média Politico s’est également illustré en expliquant que Rokhaya Diallo était l’une « des personnes les plus influentes en Europe ». Cela a dû m’échapper et je présente à titre personnel mes excuses les plus sincères à cette « influenceuse » dont j’ignore encore à ce jour en quoi consiste le métier. Mea culpa, donc. Et bravo !
Ces deux exemples – en apparence anecdotiques – disent beaucoup de la société actuelle, mais surtout de celle à venir. Car le progressisme n’est plus un concept ou une idée que l’on peut se faire du monde, non ; il est devenu une identité, un passeport pour être accepté de l’autre côté de l’Atlantique. On ne naît plus français, on le devient dans les yeux des américains. Et nul besoin de pousser certains intellectuels français pour prendre la défense de cette vision du monde […]
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