Flic en France, pire métier au monde ?

Caillassée, brûlée, insultée, moquée, payée au lance-pierre, sans formation, suicidée… La police française est aux abois. Et perd ses nerfs un peu plus chaque jour s’inquiète notre chroniqueur Edouard Roux.

Flic en France, pire métier au monde ?

Par : Edouard Roux | valeursactuelles.com

Mardi 8 Décembre 2020, Créteil. Une centaine de policiers manifestent devant leurs locaux pour dénoncer les propos d’Emmanuel Macron les concernant. En cause ? Les passages sur le délit de faciès et la violence dont ils seraient coutumiers du fait. Dans cette interview donnée à Brut, le Président de la République — au-delà de ses minauderies et autres appels du pied minables à la gauche — a un peu plus salit la fonction d’agent de l’État. En quelques phrases ; comme cela. Depuis, les médias se sont empressés de relayer les réactions indignées de la « fachosphère », des « méchants conservateurs », bref, de ceux qui ont encore du respect pour l’ordre et n’essentialisent pas les “keufs”.

59 suicides de policiers en 2019, soit plus d'un par semaine…

Car s’il existe de la violence — comme l’a montré l’affaire Michel Zecler —, au sein de la police, du racisme chez certains policiers, il est abject de cracher sur un métier où ses travailleurs passent leur temps à subir : financièrement, psychologiquement, physiquement. Mai 1968 écrivait « CRS = SS », Décembre 2020 tague « Sauve une vie, tue un flic ». Or, les “flics” n’ont pas besoin d’être abattus ni tués ; ils n’ont besoin de personne pour trouver la mort : ils se la donnent eux-mêmes. Dans une question écrite datant de juillet 2020, le sénateur des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi alertait sur le nombre de suicides dans la police. Dix-neuf au 29 Juin 2020, cinquante-neuf en 2019, soit une moyenne de 4,9 par mois…

Face à la résurgence de la violence — peu importe le quartier, l’arrondissement, la région —, les politiques en manque d’audimat et autres professionnels du spectacle (la presse) se répandent en logorrhées anti-police, accusant toute la fonction de « racisme institutionnalisé », de « violence systémique ». Alors qu’il s’agirait de se débarrasser une bonne fois pour toutes des mauvaises herbes à l’instar de Didier Lallement, pacha auto-proclamé de l’ordre et de l’autorité. Car comme le disent les asiatiques, « le poisson pourrit toujours par la tête ».

Cette haine envers la police peut faire écho au livre sublime d’Heinrich Böll, Prix Nobel de Littérature en 1972, L’honneur perdu de Katharina Blum, publié en 1974. Cet ouvrage retrace […]   LIRE L'ARTICLE COMPLET



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