Une commune de Vendée contrainte de racheter des terres à des gens du voyage
Ils projetaient d’installer une centaine de caravanes dans une zone classée, près de la mer.

Image d'illustration : Maxence de Rugy (au centre), le maire de Talmont-Saint-Hilaire (Vendée), explique, lundi, aux riverains pourquoi il a décidé de défendre la lande de terre convoitée, en la rachetant. Fabien PAILLOT
Par : Fabien Paillot / lefigaro.fr
Prévenus par le bouche-à-oreille, près de 80 riverains «inquiets» ont rejoint la lande de terre convoitée pour entendre Maxence de Rugy, le maire de Talmont-Saint-Hilaire (Vendée), expliquer pourquoi il a décidé de la défendre, en la rachetant.
«La nature a un coût, mais elle n’a pas de prix. J’espère que vous me soutiendrez», lance l’élu à destination de ses administrés. Lundi, cette commune vendéenne en lice pour obtenir le label «Grand site de France», a décidé de racheter un terrain agricole de 6500 m² au prix de 125.000 euros. Ses propriétaires actuels? Des particuliers issus de la communauté des gens du voyage qui ont récemment acquis cette même parcelle pour 12.000 euros. Une vente, conclue légalement et de gré à gré, que Maxence de Rugy aurait découvert après coup: «Nous n’avions de toute façon aucun droit de préemption.»
Située dans le hameau de La Guittière, près du front de mer, cette prairie est classée en zone naturelle, protégée au titre de la loi littoral comme du plan local […]
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à docjeanno.fr ®