Une manifestation de policiers à Paris, après le verdict du procès de Viry-Châtillon
Un rassemblement de policiers est appelé, mardi 20 avril 2021, devant le palais de justice de Paris par le syndicat de police Alliance, opposé au verdict de Viry-Châtillon.

Image d'illustration : Une manifestation de policiers va avoir lieu mardi 20 avril 2021 à Paris, après le verdict du procès de Viry-Châtillon. (©SL / actu Paris / archives)
Par : Simon Louvet / actu.fr
Le verdict rendu samedi 17 avril 2021 dans l’affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon ne passe pas, pour le syndicat de police Alliance, qui appelle à un rassemblement devant le Palais de justice de Paris mardi 20 avril et devant les tribunaux de France.
Le laxisme judiciaire ça suffit ! Rendez vous demain à 12h30 !
— ALLIANCE PN (@alliancepolice) April 19, 2021
➡ Place Louis Lépine à #Paris devant le palais de justice
➡ Devant les tribunaux judiciaires en #province et #Drom_Com pic.twitter.com/jvEf4Z8GY5
« Verdict choquant » pour le syndicat de police Alliance
Le syndicat appelle les policiers à se réunir à 12h30, mardi midi, sur l’Île de la Cité devant le palais de justice où se trouve la Cour d’assises des mineurs qui a jugé en appel les 13 suspects. Dans un tract, Alliance dénonce « impunité », « laxisme » et « complaisance ». Claude Carillo, secrétaire départemental du syndicat en Essonne, a évoqué un « verdict choquant ».
Policiers brûlés à #ViryChatillon en 2016 : 8 acquittements et des peines de 6 à 18 ans de prison
— actu.fr (@actufr) April 18, 2021
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Une réaction causée par l’acquittement de huit prévenus, les cinq autres étant condamnés à des peines allant de six à 18 ans de prison. Des peines plus légères qu’en premier instance : huit avaient été condamnés à des peines allant de dix à vingt ans de prison, cinq avaient été acquittés. Le parquet de Paris avait fait appel de cette première condamnation.
En octobre 2016, deux voitures de police stationnées dans le quartier de la Grande Borne avaient été attaquées avec des cocktails Molotov. Deux policiers avaient pris feu, l’un d’eux avait été plongé dans le coma plusieurs semaines. Cinq ans après, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué qu’il recevrait les policiers, au vu de « l’émotion intacte » […]
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