VIDÉOS - Quelle justice pour les militaires? Après leur tribune, l’État condamne mais les Français soutiennent

Une semaine après sa parution, la tribune de militaires appelant au rétablissement de l’ordre dans le pays ne passe pas. Le chef d’état-major des armées vient de promettre des sanctions pour les signataires toujours en service et la classe politique s’écharpe sur le sens réel du texte. Mais les citoyens semblent plus compréhensifs. État des lieux.

Quelle justice pour les militaires? Après leur tribune, l’État condamne mais les Français soutiennent

Par : Adrien Peltier / fr.sputniknews.com

Où s’arrête l’engagement militaire, où commence la vie civique? La question fait l’objet d’intenses débats depuis la publication d’une tribune de militaires qui ne laisse personne indifférent et semble aller au delà de ses intentions premières.

Pour le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense Nationale, une telle médiatisation est due aux récupérations politiques «de part et d’autre de l’échiquier», et ne sert pas la fonction militaire.

«Il y a eu une exploitation à des fins politiques et c’est bien cela qui est dommageable. La plupart des généraux signataires, qui ont quitté depuis bien longtemps le service actif et ne sont plus en lien réel avec les forces armées, ont donc commis une faute, car cette récupération ternit l’image de l’armée» explique-il à Sputnik.

Et si des condamnations sont d’ores et déjà prévues, celles-ci ne semblent pas justifiées aux yeux de tous.

Divisions françaises

Ainsi donc, après la très critiquée main tendue de Marine Le Pen aux généraux réclamant «un retour de l’honneur de nos gouvernants», c’est au tour de sa nièce de réagir.

Invitée sur BFM TV ce 29 avril, Marion Maréchal fustigeait une manoeuvre de diversion et déniait tout appel à l’insurrection dans ce texte qui souffre différentes interprétations et divise l’opinion.

Aussi, certains, au gouvernement comme dans l’opposition ou dans la société civile, accusent depuis plusieurs jours les signataires —au départ une vingtaine de généraux à la retraite— d’organiser un putsch. Les principaux concernés ont beau s’en dédire et arguer qu’il s’agit, au contraire, d’un message visant à prévenir une éventuelle guerre civile, rien n’y fait.

De même, Jean-Pierre Fabre-Bernadac — le général en retraite à l’origine de la tribune — se défendait, cette semaine au micro de Sputnik ,d’avoir voulu provoquer un coup d’État mais affirmait au contraire avoir voulu prévenir les dirigeants du danger qui guette. Là aussi, trop tard, le mal est fait et des sanctions sont déjà réclamées de part et d’autres.

Les commentateurs politiques et autres éditorialistes se déchirent même sur le sujet, les uns y voyant l’oeuvre de «séparatistes» d’extrême-droite, les autres dénonçant la malhonnêteté intellectuelle des détracteurs.

Tout en admettant la difficulté du climat actuel, Général Pellistrandi estime, lui, qu’ils sont allés trop loin et y voit «l’inscription d’un discours militaire dans un cadre politique, utilisant des termes extrêmes clivants qui prêtent à […]   LIRE L'ARTICLE COMPLET



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