Bobigny, Gaza, même combat ? (Par Guillaume Bigot)
La volonté d'empêcher les manifestations propalestiniennes visait à dissimuler combien nos banlieues ressemblent plus à la Palestine qu'à la France. Peine perdue, constate Guillaume Bigot.

Image d'illustration : Des milliers de personnes ont défilé samedi dans les rues de Paris à l'occasion d'une manifestation interdite pour défendre la cause palestinienne. Photo © Rafael Yaghbozadeh/AP/SIPA
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Par : Guillaume Bigot V.A.
Déjà, en 2014, une manifestation interdite n’avait pas empêché que l’on crie « Mort aux juifs ! » dans les rues de la capitale. Alors pourquoi avoir tenté d’interdire — je dis bien « tenté », car l’interdiction n’a pas été tenue et l’ordre public a été troublé — celle de samedi ? Pour mettre la poussière du séparatisme sous le tapis. Pour éviter d’importer le conflit chez nous. Examinons ces deux motifs.
La volonté d’empêcher les manifestations propalestiniennes visait à dissimuler combien nos banlieues ressemblent plus à la Palestine qu’à la France. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est mitigé. Ces images de jeunes, la tête couverte d’un keffieh, brandissant des drapeaux palestiniens, dispersés par des canons à eau et hurlant « Allah Akbar » en plein Paris prouvent, au contraire, que la libanisation de la France est en marche. Ces images sont pain bénit pour les apprentis sorciers qui veulent importer le conflit israélo-palestinien.
Hélas, interdiction […]
SOURCE :
valeursactuelles.com
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