Militante anti-police : Assa Traoré participe à une manifestation contre les « violences pénitentiaires »
La militante anti-police Assa Traoré était présente, dimanche 30 mai, à une manifestation contre les violences pénitentiaires. Opportunément, le rassemblement visait à dénoncer les seules violences des surveillants, et non celles des détenus…

Image d'illustration : Assa Traoré le 7 mai dernier, lors de son procès pour diffamation. La militante était présente aujourd'hui à une manifestation contre les violences pénitentiaires © JEANNE ACCORSINI/SIPA
NEWS : FRANCE | BRETAGNE | EUROPE | INTERNATIONAL | FAITS DIVERS
Par : V.A.
Assa Traoré est de tous les combats, surtout quand il s’agit de s’attaquer à la police – ou, ici, l’institution pénitentiaire. Elle participait aujourd’hui, dimanche 30 mai, à un rassemblement national organisé contre les violences pénitentiaires. Pêle-mêle, les organisateurs entendaient dénoncer les violences occasionnelles des surveillants, les conditions de vie des prisonniers, ou encore le taux de suicide en prison. Les suicides de prisonniers étaient même présentés comme « une peine de mort qui ne dit pas son nom ». A Paris, place de la République, le rassemblement était organisé par le collectif « Justice pour Jimony », du nom d’un détenu de 28 ans mort des suites d’une crise cardiaque en février dernier… après avoir attaqué ses surveillants.
Amazon Soutient les TPE et PME françaises ► Découvrez ici les produits vendus par des entreprises et commerçants français sur Amazon
Et la violence des détenus ?
L’autopsie de Jimony, condamné pour « violences répétées », a confirmé l’origine cardiaque du décès du détenu. La famille, pourtant, conteste cette version et estime que Jimony a été tué par ses surveillants. La participation d’Assa Traoré à une telle manifestation n’est donc pas une surprise, tant la militante a pris l’habitude de se montrer à chaque événement de ce type. Sans surprise, les manifestants n’ont pas évoqué les violences des détenus eux-mêmes – qu’il s’agisse de l’attaque de Jimony… ou des agissements du propre frère d’Assa Traoré. Pour rappel, Adama Traoré avait été accusé, en 2016, d’avoir forcé l’un de ses codétenus à avoir des relations sexuelles. Il aurait utilisé une fourchette pour obtenir de telles faveurs. Comme le rappelle 20 Minutes, sa victime avait été indemnisée par la commission d’indemnisation des victimes d’infraction (Civi) A sa sortie de prison, il avait par ailleurs été passé à tabac par un des frères Traoré, afin de le forcer à garder le silence.
SOURCE :
valeursactuelles.com
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à docjeanno.fr ®