Un clandestin marocain reconnu coupable dans l’agression ultra-violente d’un policier à Bagnolet

Taki S., connu pour des faits de trafics de stupéfiants et de violences, était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire depuis le 24 avril 2020, après diverses demandes d’asile rejetées. Il a été condamné à deux ans de prison et à une interdiction de cinq ans de se rendre en Seine-Saint-Denis.

Un clandestin marocain reconnu coupable dans l’agression ultra-violente d’un policier à Bagnolet

Par : Amaury Bucco / V.A.

Pour le syndicat Unité SGP Police, c’est l’incompréhension. Moins de dix jours après la fin du procès de l’attaque de Viry-Châtillon, la police semble toujours autant démunie juridiquement face aux agressions qu’elle subit. Celle d’un gardien de la paix de 32 ans, à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, lundi 26 avril, en témoigne. La plainte, déposée le lendemain par l’agent et que Valeurs actuelles a pu consulter, offre une vision très nette du degré de haine et de violence qu’essuie la police dans certains quartiers. Le récit est glaçant.

Tout commence par une intervention contre des trafiquants de drogue dans une cité de Bagnolet, commune voisine du 11e arrondissement de Paris, appelée la Capsulerie. Le groupe, constitué de sept agents de police, se déplace à pied et à moto. Norbert*, l’agent agressé, roule quant à lui à scooter lorsqu’il se retrouve isolé de ses collègues, partis à la poursuite d’une cible en dehors de la cité. « Au moment où il rentre dans la cité pour prêter main forte aux collègues qui interpellent, l’objectif [l’individu visé] était parti et il est arrivé du mauvais côté. Or, les collègues ne connaissaient pas parfaitement les lieux », raconte une source policière. Autre circonstance malencontreuse, « les voyous du secteur étaient particulièrement remontés car une saisie de drogue avait eu lieu dans la cité deux ou trois jours avant », indique la même source, rejoignant ainsi le contexte décrit par le policier dans le procès-verbal de la plainte.

Bien qu’en tenue banalisée, le policier est repéré lors de son intervention par un jeune homme, à cause de son gilet par balle. Norbert tente alors de quitter les lieux, tandis qu’il entend derrière lui : « Fumez-le c’est un smit [policier en argot], tuez-le ce fils de pute ! » La situation vire au cauchemar. Tandis que le policier reçoit des jets de pierre, des jeunes gens lui bloquent le passage afin de le retenir au milieu d’eux. Ils sont six ou sept à lui faire barrage à la sortie […]   LIRE L'ARTICLE COMPLET



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