«Du dégoût»: pour Élisabeth Lévy, Mélenchon a perdu «toute sa respectabilité» avec sa sortie «complotiste» sur Merah
Sur le plateau de France Info, la petite phrase lâchée par Jean-Luc Mélenchon n’a pas manqué de créer la controverse. S’il dénonce un «buzz affligeant» et une déformation de ses propos, Élisabeth Lévy, directrice de la rédaction du magazine Causeur y voit plutôt une démonstration de la dérive du leader des Insoumis.
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Par : Mike Beuve / fr.sputniknews.com
«Vous verrez que, dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre», pour «montrer du doigt les musulmans», «tout ça, c’est écrit d’avance»… Avec cette déclaration pour le moins controversée, lancée lors de son passage dans l’émission «Questions politiques», Jean-Luc Mélenchon a suscité une indignation quasi unanime. Sur Twitter, Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement, a ainsi qualifié le chef de file de La France insoumise (LFI) «d’irresponsable politique qui salit ceux qui sont tombés face aux terroristes».
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Toujours au sein du gouvernement, Marlène Schiappa, ministre délégué à la Citoyenneté, a dénoncé sur BFMTV lundi 7 juin, «un mélange de paranoïa et de complotisme». Christian Estrosi, maire de Nice, a quant à lui fustigé un propos «indigne, honteux, minable», se désolant de voir Jean-Luc Mélenchon dériver «vers les pires théories complotistes».
«Un mélange de paranoïa et de complotisme»
Sur Twitter, certains y voient pire: Elisabeth Lévy, la directrice de la rédaction du magazine Causeur va même plus loin: «C’est encore plus grave que le point de détail de Le Pen [sur les chambres à gaz, ndlr].»
Merah c'est bateau. La déclaration de Mélenchon est bien plus grave que le point de détail de Le Pen. Mais lui ne sera pas banni. Quand on est de gauche, toutes les saloperies sont permises.
— Elisabeth Lévy (@ELevyCauseur) June 6, 2021
Pour justifier cette comparaison plutôt osée, elle explique au micro de Sputnik que, si «on peut dire que Jean-Marie Le Pen minimisait, que c’était méprisant pour les victimes, il ne disait pas que ça avait été manipulé par je ne sais pas qui».
L’ex-leader du Front national [aujourd’hui Rassemblement national, ndlr] avait déclaré pour la première fois en 1987 que les chambres à gaz étaient un «détail» rapportées à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Pour ces propos, il avait été condamné à deux reprises, au civil, par la justice Française. En 2015, il les avait maintenus lors d’une interview sur BFMTV. Ce qui lui avait valu une nouvelle condamnation par le tribunal correctionnel en avril 2016. Une sanction confirmée en mars 2018 par la Cour de cassation, qui a validé la condamnation de Jean-Marie Le Pen à 30.000 euros d'amende.
La directrice de la rédaction du magazine Causeur évoque un sentiment «de colère et de dégoût» face aux assertions du leader de LFI. Mais ces déclarations ne […]
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