Guillaume Bigot : Papacito ou Mélenchon, qui menace la République ?
Mélenchon a le droit de croire ou de ne pas croire à l’islamo-complotisme, mais dans le climat actuel il serait bien inspiré de ne pas le répandre, affirme notre chroniqueur Guillaume Bigot.
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Par : Guillaume Bigot / V.A.
En déclarant « Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne, nous aurons un grave incident ou un meurtre. Cela a été Merah en 2012. C’est écrit d’avance », Jean-Luc Mélenchon ne dit pas seulement que les élections sont propices aux attentats, il sous-entend que les attentats sont le fruit d’une machination. Ce sous-entendu jette aussi le discrédit sur le fonctionnement de notre démocratie dans laquelle les candidats seraient de vulgaires pantins dont un soi-disant « système » tirerait les ficelles. Mais il y a pire.
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Dans un pays où le djihadisme a fait plus de 300 victimes, où l’islamisme radical progresse, affirmer, comme le fait le leader insoumis, que les attentats serviraient à « montrer du doigt les musulmans et à inventer une guerre civile », est gravissime. Si quelqu’un voulait verser de l’huile sur le feu des banlieues, il ne s’y prendrait pas autrement. En tentant d’expliquer que leur patron n’a fait que pointer un risque d’instrumentalisation du terrorisme, les Insoumis sont en plein rétropédalage. Rétropédalage grandement facilité par le mutisme des intervieweurs du service public.
Selon Clémentine Autain, le détournement des propos de Jean-Luc Mélenchon relèverait « d’un complot d’extrême droite ». Une sorte de complot […]
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