Place à la riposte a sonné : Valeurs actuelles porte plainte contre les Sleeping Giants

Originaire des Etats-Unis, le groupe d’activistes anonymes tente par tous les moyens de faire fuir les annonceurs publicitaires des médias qui ne partagent pas leur idéologie progressiste. Place à la riposte.

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Par : Sébastien Lignier / V.A.

L’heure de la riposte a sonné. La société Valmonde et Cie, propriétaire de Valeurs actuelles, a officiellement déposé une plainte à l’encontre des Sleeping Giants devant le Tribunal judiciaire de Paris. « La présente plainte a pour objet de dénoncer des faits de discrimination, à raison des opinions politiques, et de nature à entraver l’exercice normal d’une activité économique », énonce le courrier adressé au Procureur de la République. Appel au boycott, pression, délation… Depuis leurs arrivée en France en 2017, les Sleeping Giants ont fait de Valeurs actuelles l’une des cibles prioritaires de leur campagne de sabotage industriel. Sur les réseaux sociaux, ces activistes anonymes interpellent les marques qui osent diffuser de la publicité sur des médias ne partageant pas leurs idées progressistes. « Ne devriez-vous pas retirer vos pubs de ce site et cessez de le financer ? », « Excluez-le. Faites-le », « Agissez » les menaces du genre sont légion sur les réseaux sociaux du mouvement.

La description faite de Valeurs actuelles par les Sleeping Giants ne laisse que peu de place au doute quant à leur militantisme idéologique : nous serions le « site phare de l’intolérance à la ligne éditoriale nauséabonde », qui « propage la haine, le rejet et les idées de Renaud Camus ». Pire encore, le contenu de notre hebdomadaire serait tellement « insupportable pour quiconque a certaines valeurs humaines de respect » que cela disqualifierait le site de son appellation de “journal”.

Des méthodes illégales passibles de trois ans d’emprisonnement

Les méthodes outrancières utilisées par les Sleeping Giants rencontrent un grand succès. Toyota, Nike, SFR… Des centaines de grandes entreprises ont cédé face aux incessantes invectives des ayatollahs de la censure. « Cette entrave à l’exploitation de son activité économique est d’autant plus préoccupante qu’elle est exercée par une organisation très structurée, déployée à échelle mondiale, et agissant toujours sous l’immunité de l’anonymat », explique l’avocat de Valeurs actuelles Me Basile Ader dans le compte-rendu de la plainte. Créés outre-Atlantique en janvier 2017 après l’élection de Donald Trump, les Sleeping Giants se sont rapidement étendus dans le reste du globe. Chaque antenne locale possède ses propres réseaux sociaux, ses propres cibles et ses propres méthodes. Aux États-Unis, les têtes pensantes du mouvement ont fini par être démasquées et sont désormais adulées par les médias progressistes.

En France, les inquisiteurs numériques l’affirment : ils restent anonymes pour se protéger de la « fachosphère » et de la violence de « l’ultra-droite ». Et de potentielles poursuites judiciaires ? La plainte déposée par Valeurs actuelles se fonde sur les articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, qui stipule que toute « distinction opérée entre les personnes morales sur le fondement des opinions politiques » constitue une discrimination. Lorsque cette discrimination entrave également « l’exercice normal d’une activité économique quelconque », celle-ci est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

  SOURCE : valeursactuelles.com


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