[RACIALISME] Débats de fond et émotion: ce qui s’est vraiment passé au procès de Taha Bouhafs

Le procès de Taha Bouhafs pour injure à caractère raciste a permis de soulever de nombreuses questions sur la véritable nature du racisme, et son instrumentalisation par l'extrême-gauche racialiste. Récit et décryptage.

Image/photo

Par : Amaury Bucco V.A.


Cette fois-ci, il ne s’est pas défilé. Deux mois après une première audience avortée pour un vice de procédure, Taha Bouhafs s’est bien rendu ce mercredi 9 juin au tribunal correctionnel de Paris, où il était jugé pour injure publique à caractère raciste envers la policière Linda Kebbab, qu’il avait traité d’ « Arabe de service » dans un tweet lapidaire, un an plus tôt. Le militant journaliste n’était pas venu seul. Outre son fidèle avocat Arié Alimi, il était entouré de son ami Mehdi Meklat qui avait lui aussi connu des démêlés médiatiques après avoir publié une série de tweets haineux (et racistes notamment) entre 2011 et 2015, sous le pseudonyme de Marcelin Deschamps, avant de s’en repentir. Mais Taha Bouhafs disposait également d’appuis médiatiques et politiques. On notera par exemple la présence du journaliste de Médiapart David Perrotin, celle du porte-parole de la France insoumise David Guiraud, ou encore du député LFI Eric Coquerel. Point d’Assa Traoré parmi le public en revanche, autre amie de Taha Bouhafs, pourtant à l’origine de ce litige avec Linda Kebbab. Il faut dire que, un moins plutôt, Assa Traoré était, elle aussi, sur le banc des accusés dans ce tribunal pour avoir accusé les forces de l’ordre, les magistrats et les médecins, d’avoir menti sur la mort de son frère Adama.

En face, la policière Linda Kebbab, défendue par Me Thibault de Montbrial, était accompagnée d’un membre de la Licra, constituée parti civil, ainsi que d’Abdoulaye Kanté, policier lui aussi, et victime de commentaires racistes sur les réseaux sociaux du fait de ses prises de positions universalistes et de sa couleur de peau. Le syndicat SGP Police, pour lequel Linda Kebbab milite, était également représenté.

Cliquez sur ce tweet pour suivre le déroulé instantané du procès:

L’audience, qui a débuté vers 2h20 de l’après-midi, a durée près de dix heures, conformément à la stratégie adoptée par Me Arié Alimi, secondé pour l’occasion par l’avocat attitré de la famille Traoré, Me Yassine Bouzrou, dont la présence visait à renforcer l’aspect politique du procès. Car tout l’enjeu pour la défense a été de faire de ce procès, non pas celui de Taha Bouhafs, mais celui de la France, de ses institutions, et plus exactement de la police. D’où le nombre mirobolant de témoins cités à la barre, pour la grande majorité issus de la mouvance racialiste-indigéniste, parmi lesquels le sociologue d’extrême-gauche Eric Fassin, le membre du comité Traoré Youssef Brakni, la militante « décoloniale […]

  SOURCE : valeursactuelles.com [La suite est réservée aux abonnés.]


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