[VIDEO] Crack à Paris : un riverain excédé témoigne sur LCI
Depuis la mi-mai 2021, les consommateurs de crack sont regroupés chaque soir dans le jardin d'Eole, entre les 18e et 19e arrondissement de Paris, afin de "soulager" les riverains de Stalingrad. Les habitants des environs sont à bout.

Image d'illustration : Crack à Paris : un riverain excédé témoigne sur LCI | SOURCE : lci.fr
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Par : lci.fr
C'est un véritable enfer que vivent les riverains depuis plus d'un mois maintenant. Depuis le lundi 17 mai, des groupes de fumeurs de crack parisiens sont chassés par la police du quartier de Stalingrad, où ils avaient l'habitude de passer leurs nuits, et incités à se regrouper au jardin d'Eole. Un parc public clos à 600 mètres de là, que beaucoup fréquentaient déjà en journée et ouvert jusqu'à 1 heure du matin pour eux.
Inauguré en 2007 par Bertrand Delanoë, ce jardin devait être un poumon vert pour l'arrondissement et un espace de jeu pour les enfants. La réalité est tout autre aujourd'hui, comme en attestent les nombreux témoignages sur les réseaux sociaux postés par les riverains, vidéos à l'appui : shoots en direct, scène de violences, femmes violées...
⚠️⚠️⚠️ @Anne_Hidalgo @EricLejoindre @FrancoisDagnaud @GDarmanin @olivierveran @JeanCASTEX bébé agressé dans sa poussette par une toxicomane Résultat l'enfant a failli perdre son œil, à quelques centimètres... #jardin #EOLE #Stalingrad @BFMTV @CNEWS @LeParisien_75 @20Minutes @TF1 pic.twitter.com/eNE2gsKnhL
— ⛔ Stop Crack Eole ! (@StopCrackEole) June 21, 2021
Ce mercredi sur LCI, Matthieu, riverain du jardin et membre de l'association "Renaissance Éole", a décrit la vie des habitants du secteur. "Notre quotidien, c'est des nuits très difficiles. On entend des hurlements, on entend des bagarres. Hier matin, ils n'ont pas pu attendre que le jardin ouvre vers 7 ou 8 heures. Ils ont cassé à grand bruit les portes d'entrée du parc, ce qui a réveillé des milliers de personnes tout autour", relate le témoin. Matthieu évoque aussi les "excréments humains au sol tous les jours", les personnes déféquant devant les passants, d'autres qui se masturbent dans la rue, les seringues jonchant le sol jusque devant la crèche du quartier, et récemment, un enfant de 2 ans et deux adultes agressés par une toxicomane.
SOURCE :
lci.fr
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