Commissariat d’Orléans : l’annonce par Gérald Darmanin d’un nouveau dispositif d’accueil des victimes ne passe pas
Le ministre de l’Intérieur a présenté sur Twitter un nouveau dispositif permettant de mieux prendre en charge les victimes de viol et de violences conjugales. Mais l’annonce de la création de « files distinctes » pour les victimes ne passe pas.

Image d'illustration : Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, en déplacement à Beauvais © Stephane Lemouton-POOL/SIPA
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Par : V.A.
Afin de mieux prendre en charge les victimes en fonction de leur situation, les commissariats français expérimentent de nouveaux dispositifs d’accueil. Parmi eux, le tableau d’accueil confidentialité (T.A.C.), qui permet de prendre en charge plus efficacement les personnes victimes de viol, de violences conjugales ou intrafamiliales, pourrait être étendu à l’ensemble des commissariats de France. Gérald Darmanin a tenu à saluer sur Twitter la mise en place de ce dispositif au commissariat d’Orléans, rapporte France 3. Mais le ministre de l’Intérieur s’est un peu emmêlé les pinceaux dans sa présentation, affirmant qu’il y aurait désormais « deux files d’attente distantes : une avec un rond orange pour les personnes victimes de viol, de violences conjugales ou intrafamiliales et une avec un rond bleu pour les victimes d’autres infractions ». Si la signalétique évoquée est juste, il n’a en revanche jamais été question de mettre en place des files d’attente distinctes selon les victimes. Une précision qu’ont apportée plusieurs personnes, mais qui n’aura pas suffi à calmer les réactions des internautes, tournant en ridicule la proposition.
Nouveauté au commissariat d’Orléans : une signalétique différente et deux files d’attente distantes : une avec un rond orange 🟠 pour les personnes victimes de viol, de violences conjugales ou intrafamiliales et une avec un rond bleu 🔵 pour les victimes d’une autre infraction.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) July 23, 2021
« Pourquoi ne pas leur accrocher une pancarte »
« J’ai cru que c’était une blague… pourquoi ne pas leur accrocher une pancarte « J’ai été violée » ou « Mon mari me tabasse » tant qu’on y est ? », s’insurge une internaute sur Twitter. « J’imagine la jeune femme hésitante qui souhaite déposer plainte s’afficher sous le regard de tous dans la bonne file d’attente… Ça ne colle pas », commente un autre. Et pour cause, puisqu’il s’agissait d’une erreur de communication. Reste à voir si ce nouveau dispositif d’accueil permettra de mieux prendre en charge les victimes.
J'ai cru que c'était une blague... pourquoi ne pas leur accrocher une pancarte "J'ai été violée" ou "Mon mari me tabasse" tant qu'on y est? #ViolencesConjugales #ViolenceAgainstWomen #violences #Darmanin
— Carole T. #PE #TeamBreizh (@Breizhalya) July 23, 2021
SOURCE :
valeursactuelles.com
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