Une réforme des retraites bien mal partie avant avril 2022
Le Premier ministre reçoit, cette semaine, les partenaires sociaux pour parler notamment de la réforme des retraites. Réformistes comme contestataires, les syndicats refusent que les discussions soient utilisées comme blanc-seing au volet retraite du futur programme présidentiel d’Emmanuel Macron.

Image d'illustration : Manifestation à l'appel de la CGT, le 17 septembre 2020. Photo © ISA HARSIN/SIPA
FRANCE | BRETAGNE | EUROPE | INTERNATIONAL
Par : Frédéric Paya / valeursactuelles.com
Du 1er au 3 septembre, Jean Castex devait recevoir les partenaires sociaux. Au cours de ces entretiens bilatéraux — histoire de ne pas se confronter à un mur d’oppositions de la part des syndicats —, il s’agissait (officiellement) de faire le tour de l’actualité économique. Outre les conséquences de la crises sanitaires sur les entreprises et les salariés, le Premier ministre en a profité pour aborder, à la demande dit-on de l’Élysée, les réformes à venir et, surtout, tester leur degré d’acceptabilité. Aujourd’hui, les sujets de mécontentements ne manquent pas, la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites étant, de loin, les plus explosives mais aussi les plus nécessaires, alors que beaucoup prédisent une rentrée sociale chargée. Pour preuve, la mobilisation du 5 octobre, lancée par l’intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU- FIDL-Unef-MNL-UNL, avec pour mot d’ordre ratissant un peu large : « les droits et les acquis des salariés et des jeunes. » Bizarrement (ou non compte tenu des organisateurs), le mot devoirs a été oublié.
Certaines réformes ont l’assentiment des membres du gouvernement. « Les conditions sont réunies pour engager celle de l’Assurance-chômage », estime Bruno Le Maire, sans doute parce que, lui, a une vision précise des comptes de la nation. Son souhait ? Qu’elle débute dès le 1er octobre. Le ministre de l’Économie semble toutefois plus frileux sur la réforme des retraites, un choix de société devant être validé par les Français. Il rejoint d’autres politiques qui, à ce sujet, trainent des pieds, sentant qu’à quelques mois de l’élection présidentielle, il serait extrêmement périlleux de se lancer dans un train de réformes impopulaires. Justement, c’est […] [La suite est réservée aux abonnés.]
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