[VIDEO] Paris : un camp de 600 migrants s’installe parc André-Citroën
Le « Collectif réquisition » qui défend les migrants a organisé l’installation de 600 d’entre eux dans le parc parisien mercredi 1er septembre.

Image d'illustration : Installation d'un camp de migrants à Paris (illustration). Photo © JEANNE ACCORSINI/SIPA
FRANCE | BRETAGNE | EUROPE | INTERNATIONAL
Par : V.A.
Plusieurs centaines de migrants se sont installés mercredi 1er septembre dans le parc André-Citroën, situé dans le XVe arrondissement de Paris. Une opération menée par le « Collectif réquisition » qui regroupe plusieurs associations de défense des migrants sans-abris, dont Utopia 56 et Solidarité Migrants Wilson. Vers 13 heures, de nombreuses tentes ont été installées dans l’espace vert, affirment les associations, ce que confirment plusieurs journalistes présents sur place.
La réquisition de logements exigée
Il s’agit d’une opération de « visibilisation » assumée par les associations. Le campement a en effet été installé volontairement « au pied de la préfecture de la région Ile-de-France » et « ces plus de 600 personnes sans-abri et le collectif Réquisitions resteront dans le parc André-Citroën […] jusqu’à l’obtention pour tous·tes d’un hébergement digne », promet Utopia 56. Ces migrants seraient originaires « d’Afghanistan, Côte d’Ivoire, Erythrée, Ethiopie, France, Guinée, Maroc, Russie, Soudan et d’ailleurs », selon l’association qui déplore d’avoir à mener une dixième opération de ce type depuis décembre 2020. Elle dénonce un « manque de volonté politique ». Le collectif réclame la réquisition des logements vacants afin de « loger plutôt que d’héberger » les migrants.
🔴Installation en cours d’un camp de 600 personnes par le « collectif Réquisitions » dans le parc André-Citroën. Les #associations (@Utopia_56, @SolidaritWilso1, …) demandent une prise en charge et leur mise à l’abris.#migrants #Refugees #Paris pic.twitter.com/7Ajb8cCNqz
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) September 1, 2021
Ces associations s’étaient notamment fait remarquer en novembre 2020 avec l’occupation de la place de la République qui avait débouché sur une évacuation par les forces de l’ordre qui avait été pour les militants l’occasion de dénoncer des violences policières. En juillet dernier, c’était sur la très huppée place des Vosges que 600 migrants s’étaient installés avant d’être « mis à l’abri » par les pouvoirs publics.
SOURCE :
valeursactuelles.com
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