Accusation de « harcèlement moral » : une enquête ouverte contre l’ex-secrétaire d’Etat Nathalie Elimas
Le Parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête contre Nathalie Elimas. La secrétaire d’Etat avait déjà démissionné après des soupçons de harcèlement.
Image d'illustration : Nathalie Elimas aux côtés de Jean-Michel Blanquer et Franck Riester en août 2021 © Jacques Witt/SIPA
Par : VA
Le 6 mars dernier, l’Elysée annonçait le départ de Nathalie Elimas. La secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée de l’Education prioritaire, quittait le gouvernement après des soupçons de « harcèlement moral » dont elle faisait l’objet. Ce vendredi 18 mars, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête visant Nathalie Elimas pour « harcèlement moral », relaie Le Parisien. Le dossier a été confié à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Le parquet a précisé qu’une enquête préliminaire a été ouverte jeudi 17 mars, après des accusations de collaborateurs et un signalement de l’administration à la justice.
Du « harcèlement » voire de la « maltraitance »
En janvier dernier, une enquête administrative sur le fonctionnement de son cabinet avait été révélée. Nathalie Elimas y était accusée par certains de ses collaborateurs de « harcèlement », voire de « maltraitance », rappelle Le Parisien. L’ex-adjointe au maire de Margency, dans le Val-d’Oise, avait par la suite déploré au micro de Radio J : « Je suis victime d’une attaque d’une grande violence, à titre personnel. » Mais l’affaire avait pris une autre tournure un mois plus tard.
En février, Jean Castex avait reçu un pré-rapport interne, avec des conclusions « terribles » concernant Nathalie Elimas. Dans ce document, des témoignages parlaient de faits « graves » et « accablants » contre Nathalie Elimas. D’après les informations d’Europe 1, le Premier ministre s’était alors entretenu avec la secrétaire d’Etat afin de « lui demander des explications ». Durant l’échange, Nathalie Elimas avait « refusé l’option » de son départ du gouvernement. Elle démissionnera finalement en mars et portera plainte pour « dénonciation calomnieuse ».
(SOURCE) :
valeursactuelles.com
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