[VIDEOS 🔴] « Le clientélisme cynique de Macron » : des candidats à la présidentielle fustigent l’exécutif prêt à l’autonomie de la Corse

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que l’exécutif n’écartait pas l’idée de rendre la Corse autonome. Une possibilité que fait vivement réagir des candidats à l’élection présidentielle.

Image d'illustration

« Nous sommes prêts à aller jusqu’à l’autonomie. » Voici l’annonce de Gérald Darmanin qui fait parler ce mercredi 16 mars. Le ministre de l’Intérieur a donné une interview à Corse-Matin dans laquelle il n’a pas écarté de rendre la Corse autonome. Une amorce de « discussion historique » pour le président du conseil exécutif de la collectivité de Corse, Gilles Simeoni, sur franceinfo. Toutefois, ce n’est « pas encore une victoire », ni pour lui, « ni pour le peuple corse ». Cette possibilité ne fait en tout cas pas que des heureux.

Alors que l’élection présidentielle arrive à grands pas, certains candidats n’ont pas hésité à critiquer l’idée du gouvernement et du Président, candidat à sa réélection, Emmanuel Macron. C’est le cas de Marine Le Pen. La candidate du Rassemblement national (RN) s’est interrogée sur son compte Twitter : « Passer de l’assassinat d’un préfet à la promesse d’autonomie, peut-il exister un message plus catastrophique ? » Elle dit également refuser « que le clientélisme cynique d’Emmanuel Macron brise l’intégrité du territoire français », plaidant ainsi pour que la Corse reste française.



Du côté d’Éric Zemmour, le candidat de Reconquête ! a estimé, dans un communiqué publié sur Twitter, que l’autonomie de la Corse proposée par Gérald Darmanin est « une basse manœuvre électorale au service de la candidature d’Emmanuel Macron ». Par ce biais, le gouvernement ne répond pas « aux enjeux cruciaux du moment », à savoir le « djihad en prison ».



« Inacceptable capitulation d’Emmanuel Macron devant la violence en Corse », a dénoncé Nicolas Dupont-Aignan. Le candidat de Debout la France a jugé qu’un « potentiel deuxième mandat Macron » rimait avec « le démembrement de la France ».



La candidate Les Républicains, Valérie Pécresse, était quant à elle sur France Inter ce mercredi 16 mars. Elle a parlé d’un « Président aux abois qui cède face à la violence ». Pour elle, « il faut ramener l’ordre sur l’île avant de négocier ».



À gauche, certains candidats au scrutin présidentiel se sont également exprimés. C’est le cas d’Anne Hidalgo. La candidate socialiste a estimé, au micro d’Europe 1 ce mercredi 16 mars, que le gouvernement n’a « pas géré du tout » les émeutes en Corse. « On attend un peu plus de dix jours pour qu’un ministre se rende en Corse. » Avant de pointer des « mots lâchés » sur une possible autonomie de l’île de Beauté à quelques semaines de l’élection présidentielle.



Enfin, Yannick Jadot a rappelé que cela fait des mois que son camp écologiste « défend l’idée d’une autonomie de plein droit de la Corse ». Le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts a déploré qu’il fallait à chaque fois « un drame dans ce quinquennat pour commencer à apporter des solutions ».







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