«Wanted» : des policiers de Saint-Denis menacés, leurs visages placardés sur des affiches

La préfecture de police de Paris annonce avoir déposé plainte après la découverte, dans la nuit de mardi à mercredi, de deux affiches montrant un groupe de sept policiers. Cet acte d’intimidation rappelle des faits similaires survenus ces derniers mois en Seine-Saint-Denis.

Image d'illustration

Une plainte a été déposée par le préfet de police de Paris et une enquête a été ouverte après la découverte, dans la nuit du 8 au 9 mars à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), de deux affiches montrant un groupe de sept policiers du commissariat local. Celles-ci sont accompagnées d’une phrase menaçante.

En noir sur blanc et en lettres capitales, la mention « Wanted » (NDLR : recherché) a été apposée en titre, à l’image d’un western. Elle est accompagnée d’une phrase truffée de fautes d’orthographe : « Baiser leur maman la p*** sa vaut que dal c la cité » (sic).



Ce mercredi, le syndicat Unité SGP Police-FO 93 a apporté son soutien à ses collègues du commissariat de Saint-Denis via un message posté sur les réseaux sociaux : « A ceux qui ont placardé une photo faisant apparaître nos collègues de Saint-Denis dans la cité du Franc-Moisin la nuit dernière (NDLR : la nuit de mardi à mercredi), nous leur disons : Vos pseudos intimidations, gardez-les pour vous ! Les policiers seront là, aujourd’hui comme hier et encore plus demain. Ils continueront à traquer les dealers, les voyous qui gangrènent les quartiers au détriment des habitants qui ne demandent rien d’autre que de pouvoir y vivre sereinement et en sécurité ! »

« Vos pseudos intimidations, gardez-les pour vous ! »

Les faits rappellent ceux survenus à plus grande échelle en avril 2021 à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Quelque 25 affiches avec des photos de policiers avaient été découvertes placardées dans plusieurs immeubles. On y voyait deux policiers de la brigade de nuit du commissariat local, ainsi que la femme de l’un d’eux, également policière.

En plein débat sur la loi dite de « sécurité globale », dont l’article 24, qui empêchait de filmer les policiers et les gendarmes lors d’interventions de sécurité, a fini par être censuré par le Conseil constitutionnel, la découverte avait fait réagir jusqu’au ministre de l’Intérieur. « Je n’accepterai jamais que l’on jette en pâture et que l’on menace ceux qui nous protègent », avait dénoncé Gérald Darmanin à l’Assemblée nationale.


 (SOURCE) : leparisien.fr



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