Antiquités pillées: un commerce illicite devenu massif depuis les Printemps arabes
L'enquête sur un vaste trafic d'antiquités pillées au Proche et au Moyen-Orient, impliquant un ancien président du musée du Louvre, lève le voile sur ce commerce illicite devenu "massif", accru depuis les Printemps arabes, selon des spécialistes interrogés par l'AFP.

Image d'illustration : D'anciens bustes funéraires qui auraient été volés pendant le conflit syrien à Palmyre, une ancienne ville du gouvernorat de Homs en Syrie, sont exposés au musée de la ville d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, le 14 janvier 2021, après avoir été récupérés afp.com - © OMAR HAJ KADOUR
Par : BIFFOT-LACUT © 2022 AFP
Au coeur de ce trafic: des objets pillés sur des sites archéologiques dont des nécropoles, "véritables supermarchés à ciel ouvert" dans "des pays en guerre ou instables politiquement" comme la Syrie, l'Irak ou l'Egypte, mais "aussi en Amérique latine et en Afrique", dit à l'AFP Vincent Michel, professeur d'archéologie de l'Orient à l'université de Poitiers. Cet expert dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels décrit une "chaîne sophistiquée": depuis les pays sources, via des pays de transit (Asie, pays du Golfe, Israël et Liban) vers des pays de destination (mondes anglo-saxon et européen mais aussi de plus en plus Russie, Japon, Chine ou pays du Golfe) qui abritent les acheteurs et nombre de musées ou projets de musées.
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